Série d'exercices sur l'immunité et la réponse immunitaire 3e

Classe: 
Troisième

Maitrise des connaissances

Exercice 1

Pour maintenir son intégrité, l'organisme développe un ensemble de réactions qui lui permettent de se défendre contre les agressions microbiennes et d'assurer son immunité.
 
Précise le type de réponse immunitaire auquel appartient la phagocytose.
 
Rappelle les différentes étapes de la phagocytose.

Exercice 2

Dans le déroulement de la réponse immunitaire participent plusieurs organes, cellules et substances.
 
Soit la liste
suivante : rate, ganglions lymphatiques, peau, thymus, moelle osseuse, muqueuse.
 
Recopie, puis remplis le tableau suivant à partir de cette liste :
 
barrières naturelles organes lymphoïdes primaires
 
organes lymphoïdes secondaires
     
 
 
soit la liste
: lymphocytes, macro phages, polynucléaires.
 
Indique les rôles essentiels de chacune des cellules dans la réponse immunitaire.

Exercice 3

A la suite d'une blessure au doigt, on observe les faits suivants :
 
La région entourant la plaie rougit et devient douloureuse.
 
La guérison peut survenir après quelques jours mais parfois il se forme un abcès contenant du pus.
 
L'observation au microscope d'une goutte de pus montre de très nombreuses bactéries et des polynucléaires.
 
1) Explique la présence de bactéries et leur abondance.
 
2) Les polynucléaires contiennent des bactéries.
 
a) Explique leur présence à l'intérieur des polynucléaires.
 
b) Rappelle le phénomène dont il s'agit.
 
3) A partir de la plaie, les bactéries peuvent envahir tout l'organisme. Rappelle le nom que porte cette infection.
 
4) Le tétanos est une maladie mortelle caractérisée par une contraction permanente de tous les muscles, ce qui entraine notamment l'arrêt des mouvements respiratoires.
 
Dans ce cas, on ne trouve les bactéries du tétanos qu'au niveau de la plaie.
 
Rappelle le nom de ce type d'infection microbienne.
 
5) La bactérie du tétanos vit dans la terre. Quand une personne a une plaie souillée, on lui injecte du sérum antitétanique.
 
Explique le choix du sérum.
 
6) Indique en quoi le sérum est différent d'un vaccin.

Exercice 4

Les ganglions lymphatiques représentent une " ligne de défense " importante de l'organisme, notamment contre les agressions microbiennes.
 
En cas d'infection d'une plaie au niveau d'un membre inférieur, on observe un gonflement des ganglions situés dans la région de l'aine.
 
De même en cas d'infection de membres supérieurs, ce sont les ganglions de l'aisselle qui gonflent et deviennent douloureux.
 
Explique ces gonflements.
 
Rappelle le rôle des ganglions.

Compétences méthodologiques

Exercice 1

La courbe suivante retrace l'évolution de la production d'anticorps chez un animal à la suite de deux contacts avec un antigène.
 

 
 
1) Décris l'évolution de la production d'anticorps au contact de chaque antigène.
 
2) explique pourquoi les quantités d'anticorps anti
et anti produites suite à la
injection sont différentes.
 
3) Explique pourquoi les quantités d'anticorps anti-
produites entre la et la
injection sont différentes.

Exercice 2

Les toxines sont des substances secrétées par des microbes.
 
Elles déclenchent le plus souvent des réactions immunitaires présentant plusieurs formes particulières.
 
Pour comprendre ces réactions on réalise les expériences suivantes :
 

 
Dans une cinquième expérience on injecte à un animal le sérum d'un animal immunisé contre la toxine diphtérique
 
Les expériences et les résultats sont les suivants :
 
 
1) Indique le rôle de l'expérience
 
 
2) Explique les résultats obtenus dans chacune des expériences de
à
 

Exercice 3

La diphtérie et le tétanos sont des maladies provoquées par des bactéries.
 
Ces dernières libèrent dans l'organisme des toxines, antigènes à l'origine de la réaction de l'organisme.
 
Ces graves infections peuvent être mortelles en l'absence de traitement.
 
On réalise les expériences ci-dessous :
 
 
A partir de la comparaison des résultats des expériences réalisées sur les trois lots de souris, justifie la survie des souris du lot et la mort des souris du lot
 
 
Précise le nom de l'élément à l'origine de la guérison des souris du lot et sa propriété mise en évidence par l'expérience.

 

 

 

 

Solution des exercices : L'immunité et la réponse immunitaire 3e

Classe: 
Troisième

Maitrise des connaissances

Exercice 1

1) La phagocytose appartient à  la réponse immunitaire non spécifique
 
2) Les différentes étapes de la phagocytose sont : adhésion ou adhérence, absorption, digestion et rejet des déchets.

Exercice 2

1) Remplissons le tableau suivant :
 
 

barrières naturelles

organes lymphoïdes primaires
 

organes lymphoïdes secondaires

 
 
 
 
2) Indiquons les rôles essentiels des lymphocytes, macrophages et polynucléaires dans la réponse immunitaire.
 
Les lymphocytes
produisent les anticorps et antitoxines afin de neutraliser les microbes et les toxines et les lymphocytes
détruisent les cellules infectées par contact direct.
 
Les polynucléaires et les macrophages assurent la phagocytose. Par ailleurs, les mocrophages sont des cellules réceptrices capables de capter des informations relatives à l'antigène.

Exercice 3

1) La blessure au doigt a entrainé une ouverture permettant ainsi aux bactéries de franchir la peau ; une des barrières naturelles de l'organisme. De plus, une température interne d'environ
et un milieu assez humide restent très favorables à leur développement rapide. C'est donc ce qui explique la présence et l'abondance des bactéries sur la plaie.
 
2) a) La présence des bactéries dans la plaie alerte les polynucléaires qui les attaquent afin de les capturer et de les tuer. Pour cela, ils s'accolent aux bactéries, les enveloppent et les enferment dans une poche cytoplasmique. C'est donc ce qui explique la présence des bactéries à l'intérieur des polynucléaires.
 
b) Ce phénomène est appelé phagocytose.
 
3) A partir de la plaie, lorsque les bactéries parviennent à envahir tout l'organisme, on parle alors de Septicémie.
 
4) Pour ce type d'infection microbienne, on reconnait la Toxémie.
 
5) Le tétanos étant une maladie mortelle et comme sa bactérie vit dans la terre, alors lorsqu'une personne a une plaie souillée, c'est fort probable qu'elle soit atteinte de cette maladie. Dans ce cas il est donc plus efficace et plus prudent de lui injecter du sérum antitétanique contenant des anticorps et des antitoxines capables de neutraliser immédiatement les bactéries et les toxines présentes dans la plaie.
 
6) Le Sérum est curatif. Son action est immédiate, de courte durée et son immunité est passive. Par contre, le Vaccin est à caractère préventif avec une action lente, de longue durée et son immunité est active.

Exercice 4

1) En cas d'infection d'une plaie au niveau d'un membre inférieur ou supérieur, la réaction du système immunitaire se manifeste par une multiplication des lymphocytes, dans les ganglions lymphatiques, ce qui entraîne le gonflement de ces ganglions.
 
2) Les ganglions permettent le stockage des cellules immunitaires. Leur gonflement est un signal d'alerte d'une infection ou de présence d'éléments étrangers à l'organisme.

Compétences méthodologiques

Exercice 1

La courbe suivante retrace l'évolution de la production d'anticorps chez un animal à la suite de deux contacts avec un antigène.
 
 
1) Décrivons l'évolution de la production d'anticorps au contact de chaque antigène.
 
Au premier contact avec l'antigène
,  l'organisme a mis du temps (une semaine) avant de commencer la production d'anticorps à partir de la semaine. La quantité augmente jusqu'à la
semaine puis commence à diminuer progressivement pour s'annuler au bout de trois semaines.
Lors du deuxième contact avec le même antigène
, la production d'anticorps est immédiate avec un nombre très supérieur à celui obtenu après un premier contact. A la semaine qui suit, ce nombre commence à diminuer avant de se stabiliser à un niveau assez élevé, au bout de quelques semaines.
 
Pour l'antigène
, il faut noter que la injection, à la semaine, constitue un premier contact avec l'organisme. Là encore, l'organisme a mis une semaine avant de commencer la production d'anticorps à partir de la semaine. Le nombre augmente jusqu'à la
semaine puis diminue progressivement pour s'annuler au bout de trois semaines.
 
2) A la
injection, l'organisme est au contact de l'antigène pour la seconde fois, ce qui nécessite une réponse secondaire du système immunitaire. Par contre, pour l'antigène
, l'organisme est à son premier contact, d'où une réponse primaire.
Cette différence dans les réponses apportées par l'organisme explique les différences sur les quantités d'anticorps anti
et anti produites suite à la
injection.
 
3) A la
injection, l'organisme est au contact de l'antigène pour la seconde fois. Donc, la réponse du système immunitaire doit être plus efficace lors de ce second contact. Pour cela, la quantité d'anticorps produits est beaucoup plus rapide et très supérieure à celle obtenue après un premier contact. Cela est dû au fait que l'organisme a gardé en mémoire les caractéristiques de l'antigène déjà rencontré lors de la
injection.
 
C'est donc ce qui explique cette différence sur les quantités d'anticorps anti-
produites entre la et la
injection.

Exercice 2

On réalise les expériences suivantes :
 
 
Dans une cinquième expérience on injecte à un animal le sérum d'un animal immunisé contre la toxine diphtérique
 
Les expériences et les résultats sont les suivants :
 
 
1) L'expérience
constitue notre expérience témoin. Elle nous permet de mieux apprécier les tests mis en évidence dans les autres expériences.
 
2) Expliquons les résultats obtenus dans chacune des expériences de
à
 
Expérience
: le système immunitaire de l'animal n'a pas eu le temps de réponse nécessaire pour la production suffisante d'anticorps et d'antitoxines car l'injection d'anatoxine et de toxine diphtérique à cet animal s'est produite le même jour. Ce qui fait que l'animal
n'a pas survécu.
 
Expérience
: l'animal est immunisé contre la diphtérie par l'inoculation d'anatoxine diphtérique. Ainsi,
jours plus tard, une injection de la toxine diphtérique provoque une réponse secondaire de son système immunitaire. D'où sa survie.
 
Expérience
: l'animal est immunisé contre la diphtérie par l'inoculation d'anatoxine diphtérique. L'injection de la toxine tétanique,
jours plus tard, a conduit à sa mort car les anticorps antidiphtériques produits par son système immunitaire ne protègent pas contre la toxine tétanique.
 
Expérience
: l'animal n'ayant jamais reçu d'injection d'anatoxine diphtérique a survécu après injection de la toxine diphtérique. Il a été protégé par le sérum de l'animal
guéri de la diphtérie car ce sérum contient des anticorps contre cette maladie. 

Exercice 3

On réalise les expériences ci-dessous :
 
 
1) Les souris du lot
ont été protégées par le sérum d'un animal guéri de la diphtérie. Ce sérum contient une quantité suffisante d'anticorps pour lutter contre cette maladie.
 
Pour ce qui concerne les souris du lot
, les anticorps antidiphtériques ne peuvent pas les  protéger contre les bacilles tétaniques car les anticorps sont spécifiques aux antigènes. C'est donc ce qui explique leur mort.
 
2) L'immunité est à l'origine de la guérison des souris du lot

L'expérience met en évidence l'immunité acquise.